Le Prix Africa 35.35 est décerné chaque année pour célébrer 35 jeunes africains âgés de moins de 35 ans. Il liste les 35 jeunes africains ayant à leur crédit des réalisations exceptionnelles pour leurs communautés. Nous vous partageons ici ceux engagés dans des initiatives entrepreneuriales majeures, classés par catégorie.
Catégorie : Agriculture et agri-business
Otaigo ELISHA ( 31 ans), et Diana Orembe (24 ans) Tanzanie
Otaigo et Diana mènent ensemble le combat pour une pisciculture durable et plus rentable au travers de NovFood.
Ils élèvent des mouches soldats noirs et des chenilles, les nourrissent de déchets alimentaires locaux, qu’ils convertissent en protéines; servant ainsi d’aliment de qualité destiné à la pisciculture. La technique développée permet aux pisciculteurs de réduire leurs coûts de 30%.
Anthony Ebitimi Owei, 32 ans, Nigeria
Anthony est à la tête de trois entreprises qui forment ensemble une chaîne dynamique.
Tonyve Farms qui s’occupe de la transformation de produits pour poulets écologiques. Chicken Palace qui assure une distribution rapide et efficiente. Et, ePoultry.NG, une plateforme d’investissement africaine qui met en relation petits éleveurs de volaille et investisseurs.
Fatime Souckar Terab, 31 ans, Tchad
Après avoir travaillé dans l’aéronautique et servi l’Union Africaine en tant que jeune volontaire, Fatime se lance dans l’agriculture durable en 2016. Ensuite, elle cofonde en 2019 AYA CHAD, l’AFRICAN YOUTH in AGRIBUSINESS, plateforme des jeunes agri-preneurs forte de plus de 500 adhérents. Cette plateforme encourage à choisir l’agriculture comme activité principale, afin de construire une véritable chaîne d’autosuffisance alimentaire. Ainsi, des formations régulières sont offertes.
Bien plus, Fatime est également la fondatrice de la boutique-enseigne agricole Khadar market & Farms, présente à N’Djamena la capitale.
Sollicitée pour partager son expérience dans des conférences internationales, Fatime est aussi très engagée dans la lutte contre la malnutrition au Tchad.
N’guessan Koffi Jacques Olivier, 23 ans, Côte d’Ivoire
A travers l’entreprise TYEGRO CI, il traite et transforme les déchets agricoles et ménagers en charbon écologique.
Son entreprise met sur le marché une fabrique assez spéciale : du cuir fait à base de peau d’ananas. Bien plus, elle produit aussi des céréales, des tubercules, des fruits et légumes bio.
TYEGRO-CI emploie 48 personnes en permanence et génère un chiffre d’affaires de 131 millions contre 13 millions de FCFA en 2017.
Jacques Olivier est également fondateur de la Yaletite entrepreneurship group CI, une organisation agricole impliquée dans la culture de produits agricoles.
Catégorie : Education
Isaac Oladipupo, 32 ans, Nigeria
En réponse à la pandémie de COVID-19 et à la fermeture d’écoles à travers le Nigéria, Isaac Oladipupo lance en avril 2020, « ClassNotes.ng », un site qui fournit en ligne, un contenu complet sur l’enseignement secondaire et qui reçoit en moyenne 250 000 visites par mois.
Koi Abycè Charles, 31 ans, Côte d’Ivoire
Spécialisé dans la fabrication et la modélisation de jeux de société électroniques, numériques et analogiques, Charles a professionnalisé le « Tec Tec ball », un jeu qui a bercé l’enfance de nombreux ivoiriens.
Depuis 2018, il organise chaque année le championnat d’Afrique de Tec Tec ball qui réunit plus de 1 500 jeunes.
Il développe également d’autres jeux tous brevetés : le FORTUNA DJÊTIN, un jeu de société en entrepreneuriat et intelligence financière ; le ZCITY, un jeu de société en investissement immobilier ; et, l’EVASION GAME, un jeu de comptage stratégique.
Ces jeux éducatifs sont autorisés par la Direction de la Vie Scolaire du Ministère Ivoirien de l’Education Nationale et près d’une cinquantaine d’écoles sont partenaires de cette initiative.
Catégorie : Santé
Mohamed Dhaouafi, 28 ans, Tunisie
En tête de cette catégorie, Mohamed est le créateur de prothèses bioniques proposées à des prix accessibles.
Par sa société CURE BIONICS, il vise à redonner espoir à des milliers de gens en situation de handicap. Ces prothèses sont imprimées en 3D à l’aide d’une matière première écologique et possèdent une prise réglable qui s’adapte au fil du temps. Leur poignet rotatif permet plus de flexibilité et de liberté au porteur et le bras dispose d’un chargeur sans fil rechargeable à l’énergie solaire.
Mohamed travaille encore à perfectionner ses prothèses.
L’entreprise est passée à l’essai médical final avec une communauté de 20 personnes et compte toucher un minimum de 300 personnes d’ici la mi-2021. CURE BIONICS espère soulager au cours des 5 prochaines années 10 000 personnes avec un impact durable leur permettant à la fois de retourner à l’école et d’obtenir un emploi.
L’utilité pratique et sociale du projet lui a permis de lever près de 100 000 dollars auprès d’organisations internationales.
Catégorie : Technologie
Fadima Diawara, 34 ans, Guinée
Kunfabo – « être en contact » en malinké – est le smartphone créé par la Guinéenne Fadima Diawara.
Avec pour objectif de favoriser l’inclusion numérique, Fadima propose des smartphones bon marché, qui intègrent également des applications répondant aux besoins des populations Africaines.
Par ailleurs, avec 3000 unités écoulées lors de sa première introduction en Janvier 2020, la jeune entreprise continue de se positionner et se démarquer dans le paysage très concurrentiel de la commercialisation des téléphones mobiles.
Hassan Bourgi (34 ans) et Régis Bamba (32 ans) Côte d’Ivoire
Lancée en 2019 Djamo, est en passe de devenir une application permettant aux utilisateurs de contrôler leurs finances depuis leur téléphone mobile.
Tout d’abord, elle souhaite renforcer l’inclusion financière et la bancarisation dans l’espace UEMOA (inférieure à 20%). Ensuite, être une solution de premier plan capable de faciliter toute sorte de transactions en ligne, en toute sécurité.
Djamo ambitionne également d’intégrer des planifications financières en développant progressivement un système d’intelligence artificielle.
Le nombre utilisateurs dépasse déjà les 60.000 utilisateurs.
Joseph-Olivier BILEY, 27 ans, Côte d’Ivoire
Joseph-Olivier estime que la révolution agricole en Côte d’Ivoire ne se fera pas en dehors de la technologie.
Alors, pour moderniser la gestion des coopératives agricoles et d’exploitants, il lance en 2017 la plateforme digitale WEFLYAGRI. Elle fait usage de drones et dispose de son propre logiciel entièrement développé en Côte d’Ivoire.
Bien plus, il offre divers services d’appui agricole (cartographie, diagnostic phytosanitaire, pulvérisation aérienne). 60 000 agriculteurs dans le maïs sont déjà impliqués pour une digitalisation de l’équivalent de 60% de la filière.
Outre cela, Joseph-Olivier est aussi à la tête de la startup JooL Africa (le premier robot terrestre 100% made in Côte d’Ivoire). Début 2020, dans le cadre d’un partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement, il a fourni deux prototypes de drones made in Côte d’Ivoire pour combattre la covid-19.
Catégorie : Investissement
Yele BADEMOSI (29 ans) et Dayo KOLEOWO (31 ans) Nigeria
Microtraction est un fonds d’investissement basé à Lagos au Nigeria. Il finance les équipes de jeunes africains remarquables dès les premiers stades de leur entreprise. En somme, il les aide par du financement et de l’accompagnement à bâtir des entreprises durables.
Lancé en juillet 2017, il a mobilisé une palette d’investisseurs africains et mondiaux, dont l’entrepreneur américain Michael Seibel, PDG et associé chez Y Combinator.
A ce jour, Microtraction a déjà investi dans une vingtaine d’entreprises en Afrique.
Andron MENDES, 35 ans, Tanzanie
À 35 ans, Andron Mendes a intégré début 2020 le cercle restreint des milliardaires Tanzaniens. Ceci en mettant sur le marché pour un montant de 25 millions de dollars son innovation d’énergie verte lancée il y a six ans.
KopaGas, son innovation a été vendue à l’entreprise Circle Gas, basée au Royaume-Uni. Il s’agit d’une technologie de services de gaz de cuisson écologique et prépayé. Cet accord est le plus grand investissement de capital-investissement jamais réalisé dans le secteur des technologies de cuisson propre.
Source : africakitoko.com
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Bonjour merci pour cette brillante idée de permettre aux jeunes futurs entrepreneurs de rêver devenir comme l’ont fait ces prédécesseur.je trouve cela utile toutefois je suis un jeune entrepreneur qui est à la recherche des personnes pour des conseils techniques veillez nous mettre en contact avec ceux la qui déjà réussi dans ce domaine.je suis dans l’agriculture
Bonsoir Sambou, nous vous souhaitons bon courage et n’hésitez pas à nous écrire sur iyaabbass@dadupa.com pour votre projet en agriculture.