Les conseils ci-dessous sont une adaptation des propos d’Arsène Wenger qui intervenait (en 2019 à USI Events) sur son parcours en tant qu’entraineur et les grandes leçons tirées pour chaque CEO.
A propos de la nécessité d’un CEO
L’importance du CEO réside dans sa capacité à faire faire à ses collaborateurs ce qu’ils n’auraient pas fait s’ils étaient tout seuls. L’art d’obtenir des autres ce qu’on pense être bénéfique pour l’intérêt global de la startup.
Mais pour ce faire, il faut que le projet du CEO devienne également celui de ses collaborateurs. Qu’ils l’approprient au point de le défendre partout, comme lui-même l’aurait fait. Car ceux qui font des miracles dans une start-up, ce sont les membres de l’équipe. Le CEO ne fait qu’accompagner ces derniers. Toutefois, avec de bons collaborateurs sans un bon CEO, il est difficile d’aller très loin. Et cela vaut pour l’inverse. Ils sont interdépendants.
A propos des caractéristiques d’un CEO
Le CEO est le guide d’un groupe de personnes. C’est quelqu’un qui a un concept clair pour lequel il a choisi de se battre. Mais, de temps en temps il faut qu’il jette son concept à la poubelle (sans toutefois jeter la poubelle), parce que les situations humaines changent très très vite.
Le bon CEO a une analyse objective de sa propre performance. C’est quelqu’un de très dur envers lui. C’est pourquoi, il travaille régulièrement à améliorer ses points forts et ne sélectionne ses collaborateurs qu’en fonction de leurs points forts respectifs. Ces points forts permettent en somme de combler les vides (points faibles) de la startup.
Un bon CEO, c’est quelqu’un qui a une bonne combinaison entre motivation et intelligence. Il a une forte capacité d’endurance et de persistance. Il doit également être extrêmement résistant au stress, et capable de prendre des décisions très difficiles.
A propos du style de management
Au tout début d’une start-up, les collaborateurs qui rejoignent le CEO sont généralement autant brillants (sinon parfois plus, surtout dans les domaines où le CEO est beaucoup moins compétent). Ceci implique que très souvent la gestion d’une équipe va progressivement quitter la verticalité pour être beaucoup plus horizontale.
Les collaborateurs brillants ne souhaitent pas recevoir des ordres. On ne peut tirer le meilleur d’eux que si on les convainc et les persuade. Ainsi, la confrontation des idées est ce qui importe pour eux et non pas la confrontation des titres et postes au sein de la start-up.
Ceci implique que la communication prend une place très importante, car pour faire avancer la start-up, le CEO ne peut se reposer sur son titre et les ordres qu’il donne; il doit au contraire passer beaucoup de temps à échanger, confronter ses idées à celles de ses collaborateurs. Ce n’est que par cet exercice que l’on peut avoir l’adhésion et l’implication active d’une équipe autour de l’exécution d’un projet.
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Très intéressant merci